Amaury Guillard, l'atout polyvalence du Caen AC

L'agenda du week-end. Brillant sur 400 m, le junior du Caen AC est loin d'être maladroit sur les épreuves combinées. Ce week-end, il prendra part au 60 m haies et au saut à la perche lors des pré-régionaux en salle.

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La salle Jesse Owens de Val-de-Reuil et la Halle d’Ornano de Mondeville accueillent les pré-régionaux ce week-end. Le junior Amaury Guillard (Caen AC) disputera le 60 m haies et la perche afin de peaufiner sa préparation physique. L’élève de Pascale Caugant mettra ensuite l’accent sur le 400 m, épreuve sur laquelle il figure parmi les meilleurs Français de sa catégorie (49’’63 en décembre 2022). Rencontre avec un athlète touche-à-tout qui soufflera ses 18 bougies le 22 janvier prochain.

Amaury, quel sera votre programme hivernal ?

Au départ, j’étais censé faire les épreuves combinées (heptathlon) en même temps que le 400 m. Je viens de couper une dizaine de jours et ma coach ne voulait pas que je reprenne par des épreuves trop physiques. L’objectif de ce week-end est de m’entraîner pour les pré-France d’épreuves combinées à Rennes (21 et 22 janvier). Je vais reprendre le 400 m lors des championnats de Normandie, la semaine prochaine, à Val-de-Reuil.

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans chacun de ces efforts ?

J’aime cette diversité et le fait de pouvoir pratiquer plusieurs disciplines en un seul sport. Depuis tout petit, c’est ce qui me plaît dans l’athlétisme. J’ai toujours aimé aller à l’entraînement, mais c’est clair que quand on fait de bons résultats la motivation est encore plus grande. Pour moi, le plus important c’est d’aller à l’entraînement avec de l’envie. Mes performances sont aussi une manière de remercier ma coach pour son investissement. J’aime également participer aux relais avec l’équipe du Caen AC. Je trouve que cette épreuve représente bien l'esprit du club. Il y a la performance, bien sûr, mais sans solidarité nous n’aurions pas pu obtenir plusieurs médailles aux championnats de France.

 

Etes-vous tenté de vous consacrer uniquement au 400 m  ?

C’était la grande question pour 2023. Pascale m’a conseillé de poursuivre les épreuves combinées cet hiver pour continuer de toucher à tout et ne pas rentrer trop tôt dans le 400 m. C’est une discipline assez usante mais je vais m’y consacrer totalement à partir de cet été. Le but est d'obtenir le meilleur résultat possible lors des championnats de France et pourquoi pas décrocher la sélection pour les championnats d'Europe U20.

 

Le 400 m est réputé pour son exigence, qu’est-ce qui vous attire sur cette épreuve ? 

J’avais plutôt un profil de demi-fondeur lorsque j’étais en minime. Lors de ma première année cadet, ma coach m’a proposé d’essayer un 400 m et je me suis classé quatrième lors des championnats de France. C’est une épreuve sur laquelle j’ai vraiment l’impression de me donner à fond. J’aime cette sensation de battre mon record et d’aller chercher des chronos qui paraissent inatteignables. Il y a aussi un côté tactique, il faut savoir gérer l’effort. Le 400 m ne se court pas qu’avec les jambes.

 

Billetterie du Meeting de Mondeville : https://www.aomh.fr/billetterie 

 

Pour l’AOMH, Malcolm DUQUESNEY